Nom: Kithaël
Âge: 17 ans
Provenance: Thessalie
Un but que votre personnage souhaite atteindre: Se comprendre... Et se faire comprendre.
Signe particulier: Son corps qui s’enflamme de temps à autre…
Race: Humaine
Classe: Magicienne - Sorcière errante
Pouvoir spéciaux: Contrôle du feu
Monture: Une jument sauvage nommée Sëka
Arme(s): Une épée courte qui n'a pas l'air tant dangereuse
Description physique: Kithaël a des cheveux d'un joli brun qui tourne vers le rouge, lui arrivant au bas du dos. Ses yeux sont bruns, mais parfois on peut apercevoir des reflets rougeâtres dedans. Cette jeune femme peut paraître comme n'importe quelle, mais pourtant elle ne l'est pas... du tout. Une fois, il lui est arrivé de subitement changer d'apparence et de devenir entourée de flammes... En fait, ses cheveux étaient devenus de feu, et dans ses yeux dansaient des étincelles. Mais cela ne lui est arrivé qu'une seule fois, étant plus jeune. Aussi, sa taille est quand assez mince, et sa peau est d'une douce pâleur. Ses longs doigts fins et son visage angélique lui donne un air fragile, sans compter son petit nez aussi fin et ses lèvres rouges.
Qualités et défauts: Kithaël est de nature méfiante envers les étrangers. Elle a du mal a donner sa confiance, mais lorsque c'est le cas, c'est qu'elle apprécie vraiment la personne en question. Malgré son apparence fragile, elle a quand même de l'endurance. Elle a un bon humour, mais sait garder son sérieux lorsqu'il le faut. Par contre, quelque fois dans les situations de danger elle a tendance à laisser un peu tomber sa méfiance. Kithaël se montre souvent courageuse, mais au fond d'elle règne une certaine peur de combattre. Elle peut se vexer facilement si quelqu'un la froisse.
Histoire de votre personnage:
C'était il y a maintenant... Douze ans. Douze longues années...
Dans l'immense ville de Thessalie, ville imposante de ses hautes murailles de pierre, vivait deux paysannes. En fait il s'agissait de Cayua, une femme dans la trentaine, une mère dévouée mais quelque peu sévère, maintenant veuve depuis la mort de son mari attaqué par la maladie. Avec elle était sa fille, la jeune et mignonne Kithaël, âgée à ce moment de cinq ans. Cette enfant aimait jouer dans les jardins du château afin d'y cueillir les fleurs multicolores, ou y chasser les papillons. En elle régnait l’innocence et l’émerveillement chaque fois qu’elle se trouvait devant la beauté de la nature.
Kithaël avait quelques amis sur d’autres fermes, avec qui elle adorait s’amuser. Un avant-midi, alors que le soleil était assez haut dans le magnifique ciel bleu, la fillette avait décidé de sortir dehors, pas avant d’avoir avertit sa mère par contre. La femme lui en avait donné la permission; elle ne pouvait que s’égayer de voir sa fille vivre sa jeunesse en toute beauté. En détalant comme un lapin, Kithaël partit rejoindre ses amis.
Sur le chemin de terre battue, la petite fille commençait à apercevoir la silhouette de ses compagnons de jeu. Cependant, avec ceux-ci se trouvaient d’autres formes, cette fois-ci légèrement plus grandes. Kithaël continua de s’approcher maintenant plus lentement. Soudain, elle s’arrêta à plusieurs mètres de ses amis, car le spectacle qu’elle voyait la prenait totalement au dépourvu. Un de ses jeunes camarades était en face de deux garçons visiblement plus vieux, et ces deux personnes le poussait jusqu’à le faire tomber par terre. Kithaël était figée sur place, mais se sentait révoltée par ceci. Elle avait déjà vu ces jeunes intimider d’autres enfants, mais elle et ses amis s’étaient toujours tenus loin. Qu’est-ce que son compagnon avait-il pu faire pour se ramasser les voyous sur le dos?
La fillette, déterminée mais quelque peu farouche, s’avança vers eux, et les sourcils froncés, leur adressa la parole :
- Qu’est-ce que vous voulez à mon ami?
Les deux garnements lâchèrent le gamin pour se tourner vers elle. Kithaël recula un peu mais ne s’enfuit pas. Elle n’était pas venue là pour laisser tomber ses amis!
- Si vous me faites du mal, je crie!
Bien sûr, les deux garçon se regardèrent et pouffèrent de rire. La fillette commençait à se dire qu’elle aurait mieux fait de se taire. Elle ne savait pas vraiment se défendre, et ses camarades étaient toujours ébranlés… Les voyous la prirent soudainement par les bras, et Kithaël se mit à se débattre. Mais elle était beaucoup moins forte qu’eux. Ils la serraient assez fort puisqu’elle était toute menue et la fillette ne pouvait rien faire. Puis, sans qu’elle ne la voit venir, une main s’abattit brutalement sur sa joue dans un claquement sonore. Kithaël sentit sa joue chauffer et faillit tomber par terre mais les deux mains la retenait encore. Les larmes commençant à lui monter aux yeux, elle serra les dents en se sachant impuissante. La colère montait de plus en plus en elle, et maintenant se n’était plus que sa joue qui chauffait. Sa tête était plus chaude, comme si elle était fiévreuse, et même tout son intérieur semblait brûler. Sans doute était-ce l’effet de la douleur…
Cependant, ce n’était pas tout à fait cela. Kithaël commençait à paniquer, tout son corps étant de plus en plus brûlant. Même sa peau tiédissait. Alors qu’elle croyait s’évanouir, les deux garçons eux, s’en allait lui assener un autre violent coup. Mais ils furent arrêté par un effroyable spectacle.
Kithaël sentait la sueur couler de son front. Elle se retenait pour ne pas pleurer, mais elle ne se sentait pas si bien. Soudain, sur sa main elle aperçut une lueur… Tout à coup, cette lueur, ressemblant de plus en plus à des flammèches, se mit à se répandre sur ses bras, jusque sur son torse tout en enveloppant le reste de son corps. Ses cheveux se mirent à s’agiter en tous sens; ils étaient maintenant constitués de flammes. Kithaël leva de grands yeux paniqués vers les jeunes qui étaient tout aussi effrayés. La fillette était incapable de crier mais tomba à genous sur le sol. Les garnements l’avaient tout de suite lâchée et étaient partis en courant et en criant.
La petite fille terrorisée étaient incapable de comprendre se qui se produisait sur son corps et elle ferma les yeux. Soudain, les flammes se dissipèrent peu à peu, laissant place à une fillette tremblante. Celle-ci était toujours par terre, secouée de sanglots incessant. Elle releva doucement la tête, ses cheveux redevenus normaux collés sur son front et les yeux rougis. Tous ses amis la regardaient avec effroi et lorsque Kithaël leva une main tremblante vers eux, ils s’enfuirent. Pourtant, ils lui avaient toujours été fidèles…
La fillette se releva très lentement, et surtout assez faiblement, avant de tenter de voir s’il restait quelqu’un. Que dirait-elle à sa mère si elle retournait tout de suite chez elle? Sûrement pas qu’elle avait effrayé les deux voyous qui énervaient ses amis en prenant soudainement feu. Mais elle ne pouvait tout de même pas rester là toute la journée. Kithaël retourna donc chez elle, songeuse et toujours mal en point…
En arrivant sur le porche, elle s’apprêta à frapper, mais la porte s’ouvrit avec qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit. Devant Kithaël se tenait sa mère et quelques villageois qui cessèrent toute chose en l’apercevant. Puis, un des fermiers se leva d’un bond et s’écria :
- C’est elle!
Tous les autres se levèrent à leur tour et se dirigèrent vers la fillette, immobile de stupeur. Ils passèrent à côté de Cayua et celle-ci tenta de les empêcher de continuer, mais elle se fit répondre par une bousculade de la part d’un des hommes. Puis, ils arrivèrent devant Kithaël et la soulevèrent pour l’amener jusque devant les grandes portes de la ville. La fillette se débattit et les villageois la déposèrent brusquement.
- Sors d’ici! Et ne revient jamais, démone! Rugit un homme assez bâtit dans le groupe.
Toujours impuissante, Kithaël dût regarder son pays natal lui fermer la porte au nez… Que ferait-elle? Elle n’avait tout de même que cinq ans, et elle n’avait pas de provisions… Puis, tout cela c’était passé si vite…! Avait-elle ce que les anciens de Thessalie appelait des pouvoirs? À moins qu’elle ne soit réellement une démone, comme l’homme l’avait dit. Mais ça ne pouvait qu’être faux! Ses parents étaient bel et bien humains. Peut-être son père avait-il déjà eût des dons magiques.
Puis, ce n’était pas toutes les suppositions du monde qui lui permettrait de faire quelques chose. Kithaël avait du mal à croire se qui venait de se produire. Jamais elle ne reverrait sa mère sans doute… Elle avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps, de crier, de marteler les immenses portes, mais elle savait que cela ne l’aiderai surtout pas. La jeune fille regarda donc une dernière fois la muraille de pierre entourant le pays qui l’avait accueillit, et, déterminée mais triste, elle se détourna et se mit à avancer, avancer vers ce qui serait peut-être sa nouvelle vie…
Ses pouvoirs ne devaient pas être une honte. Elle devrait faire comprendre aux autres qu’elle n’était pas anormale, qu’elle pouvait autant faire le bien. Oui, ils devraient comprendre…
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Depuis combien de temps faites-vous du RP ? : Depuis quelques mois sur quelques forums.
Référence : De quelqu'un d'ici.
Code : [color=red]code accepté par orion 30/10/08
Mer 29 Oct 2008 - 19:51
