Qui aurait pu penser... {Pv}

[Avant de le lire, va écouter sa =) https://www.youtube.com/watch?v=TzZm0mKweO8 ]

Orion semblais sombrer dans la mélancolie et le chemin taché de sang de celle qu'il avais longuement écoutée...Toutes ces révélations semblaient troubler interrieurement l'Archange, mais il comprennait toutefoies les sombres pensées qui tourmentaient de plus en plus son parcours dans l'univers.Les aveux de la déesse étaient douloureux, et la suivrait pour le restant de sa triste existence...Comment laver les pêchés d'un être aussis triste et impûre...
-Je me rend meintenant compte de se que des êtres comme vous peuvent vivre, Nos semblables ne devrait jamais mériter un tel châtiment, les autres créatures nonplus d'ailleur.Dit-il d'une voie chargée d'émotion.
Plus jamais il ne pourrait refermer la blessure béante dans le coeur de la déesse déchue, mais pourtant il ne pourrait jamais l'abandonner, sa situation continuait de ronger L'ange, si il la laissait dans cet état, la situation continurait de le hanter le reste de son existence...Les douloureux aveux de la créature divine chamboulait complétement le coeur bon de l'Archange, il s'était interieurement juré de toujours protéger et d'aider ceux dans le besoin, mais pour sauver une âme aussis maltraitée, le traitement devrais durer longtemps, très longtemps.
-Votre âme est sans cesse tourmentée par votre passé, voilà votre problème, et jamais je ne pourrais laisser des êtres dans le besoin tels que vous, Il m'est impossible de voir des gens souffrire autant que vous, la blessure qui vous hante est si profonde,Dit-il les yeux humides,Il ressentait la tristesse, la solitude et le désire de vengeance de la pauvre femme qui grugait sans cesse se qui restait de son âme.
-Il est impossible de tirer des avantages du mal...Il ne peut pas s'être fondu en vous...NON!Je refuse de croire cela!Même dans la froideur du néant et dans la noirceur, l'illumination ne nous laisse jamais tomber!Tout ce reflou d'émotion fit presque faire perdre connaissance à Orion, qui, était si sensible au mal des gens...Il ne put s'empêcher de verser une larme, Lorsqu'elle toucha le sol, une autre vision traversa sa conscience, Nubia était attachée par les mains, des gardes célestes l'accompagnait vers se qui était autrefoie l'entrée des Abysses.Nubia les supliait à genoux de ne pas la jetter dans la noirceur du précipice...
Orion prit une grande réspiration et s'écroula sur les genoux, Il placa ces deux mains sur sa tête et il serra ces cheveux , il réspirait profondément et rapidement, bouche ouverte,
OoQu'est qui m'arrive??oOSe dit-il finalement, Il tendit la main vers la déesse qui regardait la scène, incrédule, Il entendait des voies dans la tête ''tu ne mérite pas d'exister'' dit la voix , ''ton châtiment sera terrible '' continua-t-elle .
-Arrêtez!Supplia-t-il
Mais les voix ne cessèrent guère, il continuait a sentir le mal et la souffrence du châtiment célèste, Qu'est que sa voulais dire?!''Tu ne mérite que cela, après tout, tu devais t'attendre a une punition pour avoir commis un meurtre!''
Orion commençait a devenir fou, il suppliait la déesse de lui venir en tête, il commençait réellement a perdre la raison, Il serrait sa tête de plus en plus fort, tout en suppliant les voix de cesser cette intervention.
-Non!Je vous en supplie!Épargnez là!Dit-il appeuré.
Sa vision continuais de le tourmenté, les gardes avais jetter la déesse dans le vide...
NON!S'époumonna-t-il, Il matérialisa sa double lame et frappa de plein fouet les chevalier qui avais commis cet acte, mais il revint brusquement à la réalitée.Toujours à genoux, ses muscles était paralisés, tout comme sa respiration.Il éclata en sanglot , jamais il n'avait ressenti un tel moment de faiblesse, une boule se forma au fond de sa gorge, il avais de plus en plus de mal a respirer.Il se sentissait coupable de tout ce drame, Jamais i; ne se le pardonnerais.
-Tout cela est ma faute!Sanglota-t-il...La culpabilitée continuait de le tourmenter , si il aurait été présent au moment de la tragédie , il aurait surement tout fait sauter , Il se sentait coupable de ne rien avoir pue faire...Il tentait de se rassurer mais il en était incapable...Après avopir pleurer un bon coup, il essuya les larmes lumineuses qui coulait intensément sur ces joues, puis essaya de se relever difficilement, il s'écroula la première foie, lâchant un crit de faiblesse, mais parvint a se relever.
-Votre situation me désole telement...Parle mon enfant, ne laisse pas le mal ronger le peu de bontée qu'il te reste...Lâche-t-il finalement, la voix pleine de tristesse.

La déesse arborait un air plutôt satisfait, accompagné d’un léger sourire. Tout le contraire d’Orion, qui semblait dévasté par tout ce qu’elle lui disait depuis tout à l’heure. Il était bien vrai que ses paroles pouvaient paraître douloureuses et tristes, mais contrairement à ce que certains pourraient penser, elle ne désirait pas sensibiliser qui que ce soit. Ce n’était que les faits. Oui, d’accord, elle avait longtemps souffert, et elle souffrait encore, mais elle ne le montrerait certainement pas devant un être aussi... atrocement parfait. Non, il avait aussi ses faiblesses. Et on aurait bien dit que Nubia venait d’en atteindre une... Son sourire ne disparut pas pour autant alors qu’elle l’écoutait sangloter les maux qu’on lui avait fait.

- Oh, détrompes-toi. Tu ne peux pas savoir ce que j’ai vécu. Tu ne peux même pas l’imaginer. À moins que quelqu’un ne te fasses la même chose, tu ne sauras jamais.

Elle venait de toucher un autre point. Ces mots étaient chargés de douleur... Non, en fait elle continuait de sourire. Un sourire quelque peu triste par contre. Était-elle malheureuse ou satisfaite, en ce moment ? Elle-même n’aurait su le dire. Mais, ce qu’elle voyait dans les yeux de l’ange reflétait ce qu’elle avait longtemps ressenti. Il semblait être si tourmenté. Et pourtant, c’est lui qui prétendit qu’elle était tant troublée... Il n’avait pas tord. Maintenant, son malheur faisait sa force, mais en sa présence, elle se sentait presque retomber dans les entrailles de l’affliction. Silencieuse, Nubia le regarda, lui et ses beaux yeux détrempés de chagrins et d’incompréhension. Elle lisait discrètement ses songes, bien qu’il ne fût pas vraiment difficile de deviner ce à quoi il pensait. Puis, elle continua de l’écouter contester sur ses propos, d’une oreille quelque peu inattentive. Cette fois-ci, elle ne voulu pas répliquer. Il ne pouvait pas comprendre... Si, la déesse déchue avait su retirer un certain bien-être du mal qui l’entourait. Elle s’en servait maintenant pour l’aider dans sa quête. Mais, cet être pur, altruiste, ne pouvait comprendre les pouvoirs que cette douleur lui procurait.

Soudainement, l’ange sembla sombrer dans une profonde torture. Nubia ne broncha pas. Elle le regardait, agenouillé sur le sol glacial. Il hurlait, il avait peur. Il avait mal. S’il voulait réellement ressentir, ce qu’elle avait ressentit, voir ce qu’elle avait vu, alors voilà. Il n’y avait qu’un moyen possible. Les souvenirs de la divinité commençaient à ce douloureux moment, alors elle n’avait qu’à les projeter dans l’esprit chétif d’Orion. Maintenant, par contre, son sourire avait disparut. Elle l’observait, en se privant cependant elle-même de revoir ces atrocités.

- Sens ce que j’ai senti. Vois ce que j’ai vu. Souffre comme j’ai souffert.

Impassible, elle murmura ces paroles qui sortirent de ses pâles lèvres comme un couteau. Non, elle n’en voulait pas à l’ange comme tel. Juste qu’elle éprouvait un certain dégoût à partager ce passé qu’elle faisait sa raison de vivre. Durant d’interminables minutes, Nubia le fixa. Elle pouvait voir la détresse dans son âme. Lorsqu’il clama que tout était de sa faute, elle ne put avoir comme réaction qu’un sourcil relevé.

- Ta... faute ? Tch. Tu n’étais même pas là, tu ne savais même pas ce qui se passait à ce moment, cracha-t-elle sans se rendre compte qu’il était déjà tombé assez bas. Tu n’existais peut-être même pas encore.

Elle voyait bien qu’il avait du mal à se remettre sur pieds, mais elle ne l’aida pas pour autant. Après tout, est-ce que quelqu’un l’avait aidé, elle ? D’accord, cette façon de pensée était plutôt égoïste. Même, très malsaine. Mais, même si la déesse ne voulait pas l’aider, lui, il voulait racheter les actes de ses ignobles maîtres. Il la laisserait s’exprimer, faire sortir la douleur qui l’assaillait. Mais non, il était trop tard. Nubia s’avança vers l’ange encore affaibli mentalement de cette affreuse expérience. Heureusement que ce n’était pas lui qui s’était fait lamentablement jeté dans les Abysses, il serait sans doute mort. La jeune fille franchi les pas qui la séparait de lui. Ils étaient maintenant face à face, et surtout très près. Elle avança doucement la tête. À peine quelques centimètres la séparaient de son visage. Elle pouvait sentir son souffle chaud contre ses lèvres...

- Les paroles ne signifient rien. Tout se passe ici... , chuchota-t-elle doucement en posant le bout de son doigt sur la tête blonde d’Orion.

Ses yeux blancs se posèrent sur les larmes qui perlaient sur ses cils. Son petit sourire se reformant lentement, elle baissa son doigt pour aller effacer la petite gouttelette qui glissa du bout de son ongle.

- Comme c’est amusant... Le représentant du bien qui compatisse avec une créature damnée comme moi.

Elle savait bien qu’il était toujours ébranlé, et peut-être même qu’elle empirait la chose. C’était tout de même ironique, comme si les rôles avaient été échangés. Cet homme qu’elle avait au début prit pour son ennemi était maintenant si faible, si craintif. Après des années d’apprentissage pour acquérir toute la bonté du monde, il voyait des scènes de la sorte, accomplies par ses propres maîtres.

- C’est ça, la réalité. Et maintenant, Ange, comprends-tu mon regard haineux, ma voix rageuse ?

Nubia continua de le regarder, toujours aussi près. Puis, doucement, elle prit sa main dans la sienne, et la leva à la hauteur de son visage. Elle déposa la main d’Orion sur sa propre joue pâle. Toujours ce sourire.

- Que diras-tu à tes maîtres lorsque viendra le temps de repartir ? Continueras-tu de vivre dans leur hypocrisie, leurs mensonges ? Non... Tu sais, maintenant. Tu as vu... Tu as senti, poursuivit-elle dans un murmure.

Toujours dans des gestes lents et soignés, la déesse laissa tomber la main de l’ange, puis recula d’un pas. Il ne fallait pas trop l’intimider... Il partirait plus tôt que prévu, sinon. Finalement, elle recula encore lentement de quelques pas, sans pour autant le quitter des yeux. Ses pieds nus foulèrent le sol poussiéreux et anéanti par le temps, sans vraiment le toucher. Comme un fantôme, son regard vide se détacha finalement de l’autre et elle se détourna pour avancer vers un des murs abattus. Les pierres qui l’avaient autrefois constitué jonchaient encore le parterre. Nubia posa le pied sur l’une d’elle, puis une deuxième, jusqu’à se qu’elle puisse se dresser sur cet amas. Heureusement, cet endroit était déserté depuis longtemps.

Ce jour était un peu trop lumineux aux yeux de la divinité. Au moins, le climat était juste parfait ; une simple brise venait adoucir tout ceci, faisant voleter légèrement sa longue chevelure immaculée et sa robe faite de voiles blancs. Ses yeux sans iris parcouraient les plaines de verdures, non pas à la recherche de quelque chose, elle les admirait simplement.

- Quelque part dans un autre monde, tes proches n’attendent que le moment où je me pointerai devant eux afin d’en finir une fois pour toutes. Pour protéger ces terres qu’ils ont façonnées avec tant de passion.

Sa voix ne reflétait ni le mépris, ni la peur. Non, juste une touche de détermination, d’impassibilité. Elle poursuivit dans un chuchotement :

- Pourtant, je n’ai pas encore touché à un brin de ce monde... S’ils n’avaient pas fait les malins autrefois, nous n’en serions pas là.

La déesse bannie poussa un bref soupir. Avait-elle raison ou exagérait-elle les choses ? Mh, c’était difficile à savoir. Mais elle avait la certitude d’avoir raison. Toujours du haut du tas de pierres, Nubia tourna seulement la tête pour avoir Orion dans son champ de vision. Ses sourcils se froncèrent un instant, comme si elle était proie à maintes réflexions. Elle prétendait tout cela comme si de rien était, mais pourtant, elle n’était sûre de rien.

- Lorsque tu m’as libérée de ma tombe éternelle... as-tu révélé aux Dieux ce que tu avais fait ? À moins que tu n’aies gardé tout cela pour toi-même, de peur de te faire punir pour avoir « mit le monde en péril ». On se sent puissant, lorsque l’on entend parler de soi ainsi.

Elle ricana doucement un instant, avant de revenir plus sérieuse. La déesse désirait vraiment savoir si son existence avait été dévoilée, ou si elle était restée dans le secret jusque là.

Orion restait incrédule ; il ne savais trops comment réagir devant la soudaine gentillesse de Nubia, peut-être avais elle vinalement compris que son destin n'était pas tracé dans le mystère, l'ombre et la mélancolie.La déesse déchue s'approcha et essuya tendrement les larmes de l'archange.Jamais Orion n'avais ressentit un aussis grand moment de faiblesse devant un être, mais après tout, il avais des sentiments lui aussis.Nubia recula par la suite, Orion commençait à apprécier particulièrement sa présence, il la sentait de confience.De toute fasson, Orion croyait au plus profond de lui même, qu'il pouvais presque faire confiance à tout le monde, tant qu'il voyais en eux un peux de bontée.
-Rares sont les pauvres jettés dans cet enfer qui furent à l'abris de la déchéence et du mal qui tourmentait chacuns de leurs pas...Votre comportement me surprend, Et je l'apprécie beaucoup.dit-il avec une expression bienveillante.
Nubia repris ensuite la parole, Orion fut pris à une grande confusion, Lorsqu'elle lui demanda si il avais révéler l'éxistence de la déesse, l'archange ne put s'empêcher de repenser à l'affrontement contre la divinité.Il la chassa bien vite de son esprit, mais ne se souvint pas d'avoir dit a qui que ce soit la nouvelle.
-Non, Je n'ai pas révéler votre cachette, et encore moin votre délivrence, c'est notre...disons, secret, si vous le voulez bien.Dit il en placant son doigt sur son menton, signe de réfléxion.
Par la suite, plusieurs questions rongeaient l'ange, ''resterait-elle ici pour toujours?'' '' accepterait-elle de revenir parmis nous?'' ''me fait-elle confiance?''...Il analysa la situation, il pensa sagement a la question qu'il devrais lui adresser.
-Nubia...Je...Dites moi, voulez vous vraiment rester dans l'ombre de cet endroit morbide et malsain pour l'étérnitée?Tant de chemins s'offre à vous. Si vous quitteriez cet endroit, vous auriez tant de plaines à visiter, tant de fleures à cueillirs, tant de gens à rencontrer...
C'est dans un brin de tristesse qu'il se demandais se qu'elle réponderais.Il ne voulais, au fond de lui, que lui donner une meilleur chance de vivre et un avenir beaucoup plus joyeux et prometteur.Il se rapprocha doucement de Nubia, soudainement, il pris les mains de la déesse...Bientôt, des fleures commençairent à pousser sur les fondations ternes, un ruisseaux se forma derrière les deux célèstes, des arbres poussèrent en détruisant le reste du château.
-Ceci est se que vous avez manquer pendant toute ces années.Je souhaite au plus profond de mon coeur que vous aussis, puissiez profiter de toute cette beautée...
L'ange étendit son regard et il vis des roseaux plus loin, il s'en approcha et cueillis la plus belle fleure de la plentation.Il s'approcha de Nubia et tendit tendrement la main vers elle, lui offrant la rose.Une foie en sa possession, Orion s'approcha davantage de la déesse et murmura doucement à son oreille;''Vous méritez beaucoup plus que cette fleure, vennez avec moi, je vous montrerais le monde, les élysés célestes, les plus beaux jardins du monde...''Il se tassa ensuite, on pouvais le voir légerement rougir, mais rien de plus.Il ne voulais pas intimider Nubia, mais le paysage enchanteur et les cheveux immaculés de la déesse devant lui le fesais frémir de tout son être.Mais il mis un terme à ces émotion bien assé vite.Éspérant une réponse de la déesse...

Le soleil nouveau continuait de brûler ses yeux déjà si sensibles à ce monde inconnu. La brise faisait frissonner son corps frêle et non habitué à l’univers mortel. Mais non... Ce n’était rien de tout cela. Sur les débris du royaume de Raksha se tenait une jeune femme forte et fière, qui regardait le monde lui-même dans les profondeurs de son âme. Pourtant...

Pourtant, face à cet ange descendu d’un univers qui ne lui appartenait pas – qui ne lui appartenait plus, elle semblait si fragile. Et lui de même. Nubia avait, durant l’ombre d’un instant, cru qu’il pourrait s’effondrer à tout moment. Mais, au lieu de le rabattre, au lieu de l’achever et de cracher sur son corps meurtri de frayeur, elle l’avait aidé à se relever, à regarder à son tour la lumière en face. Était-ce bien elle ? La déesse elle-même commençait presque à en douter. Elle avait si longtemps douté de sa propre existence que maintenant, elle ne savait plus comment se montrer aux yeux de tous. On aurait pu croire que plusieurs personnalités sommeillaient en elle. Et si c’était vrai ? ... Après tout, s’il appréciait son comportement, tant mieux. La divinité déchue espérait simplement qu’il ne continuerait pas à la voir comme une gentille petite fille. Car, ce n’est plus ce qu’elle était.

Après avoir posé la question qui la tourmentait depuis leur première rencontre, Nubia n’avait cessé de suivre le cours des pensées d’Orion. Elle voyait évidemment qu’il semblait confus. Pourquoi donc... ? De dos à lui, elle fronça légèrement les sourcils. Si les dieux connaissaient son emplacement, elle était sans doute fichue. Bien, elle l’était depuis le début, de toute façon... Et s’ils savaient qu’elle était présentement là, vivante, respirant l’air qu’ils avaient eux-mêmes créée, bien, elle n’aurait guère d’autre choix que d’aller se présenter au Panthéon et éliminer ses ennemis avant qu’ils ne le fassent. En complotant ce plan plutôt déplacé dans sa tête, Nubia en avait presque oublié que l’ange ne lui avait même pas encore répondu. Ses paroles la ramenèrent à la réalité.

Il n’avait donc rien dit.

- Bien...

Un sourire malsain du coin des lèvres. Ses yeux se fermèrent dans un signe de soulagement presque attendu. Elle n’aurait donc pas à changer son plan. Tant mieux, trop réfléchir ne la faisait que s’égarer davantage. Ses yeux blancs se rouvrirent tranquillement. Il était bien digne de confiance, pour un « ennemi ». À moins que ce ne soit que par peur qu’il ait décidé de ne rien avouer. Enfin, elle avait beau se poser la question des milliers de fois, elle ne trouverait pas plus la réponse. Elle allait justement faire une petite fouille dans l’esprit d’Orion, quand celui-ci reprit soudainement la parole. Sa voix si douce mais si perçante, si chaleureuse mais si froide résonna sur les parois délabrées de ce désolant paysage comme une triste symphonie qui l’appelait désespérément. Son sourire mauvais s’effaça un instant. Nubia releva la tête vers le ciel éperdument bleu, laissant le vent caresser sa peau. Ses lèvres s’étirèrent cette fois-ci dans un triste sourire. Elle se tourna lentement vers le jeune homme, le considérant de son étrange regard.

- Un endroit morbide et malsain, pour une personne morbide et malsaine... non ? Ceci est bien le seul endroit où je pourrai à jamais être en réelle sureté.

La jeune femme marqua une courte pose avant de poursuivre.

- Oui, j’ai encore le monde à découvrir. Mais pour l’instant, il m’est inaccessible...

Elle sauta de l’amoncellement de débris pour atterrir en douceur sur le sol poussiéreux et froid. Ses pieds n’avaient foulés que ce genre de sol durant une éternité, alors cela ne la dérangeait aucunement. Elle n’avait pas besoin de se payer un luxe comme Orion semblait essayer de la convaincre, puisqu’elle avait vécu dans un monde impitoyable depuis le début de son existence. Il y avait peut-être bien au moins un avantage à avoir été jeté dans les Abysses comme une vulgaire marionnette, après tout. De son habituel pas léger, Nubia longea un des restant de mur grisâtre et sans vie. Elle l’effleura du bout de l’index, admirant passivement la poussière qui s’y était accumulée. Sans trop le faire paraître, elle suivait attentivement les émotions qui s’entremêlaient dans l’âme du demi-dieu. Il se sentait donc triste pour elle... Il était réellement un cas intéressant. Alors que la déesse se détournait pour faire face à Orion, elle vit le paysage entier changer devant ses yeux ébahis. Cela n’avait plus rien des vieilles ruines sans vie... Au contraire, c’était un mélange de couleur et de chaleur. La douce nature semblait avoir prit le dessus sur l’ancien royaume.

Nubia se remit à fixer l’ange, qui s’approchait justement d’elle. Ses paroles auraient pu la toucher profondément, mais hélas, le mur de glace qui entourait constamment son coeur la porta plutôt à se questionner. Toutes ces petites attentions... Il y avait si longtemps qu’elle n’en avait pas reçues. En fait... Elle n’avait pas le moindre souvenir que quelqu’un ait déjà été chaleureux envers elle. Ses souvenirs commençaient à partir du moment où elle avait commis « l’erreur de sa vie ». Avant cela... Tout était trop flou et lointain. Sans dire un mot, la déesse stupéfaite prit doucement la rose qu’Orion lui tendait maintenant. Elle le laissa s’approcher d’elle pour l’entendre murmurer de bien jolies paroles. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, aucun sourire ne se forma sur ses lèvres, cette fois-ci.

- Je...

Dans ces yeux si bleus, si pures, se reflétait une sincérité sans faille. Elle ne comprit pas vraiment l’expression qui avait parcouru le visage et l’esprit de l’ange, mais elle pouvait voir qu’il tenait réellement à son bonheur. Sans même s’en rendre compte, Nubia ne vit pas que cette fois, la rose ne ternit pas et ne fana pas non plus au simple contact de ses doigts. Elle ne cessa pas de le regarder, lui, au fin fond de son regard.

- Je ne peux pas... Je ne sais pas pourquoi tu tiens tant à me rendre heureuse, mais je ne peux simplement pas faire cela...

« Pourquoi ? Pourquoi... ? Je ne sais plus... »

- Jamais je ne pourrai les pardonner... Je ne veux pas m’avouer vaincue, et si je te suivais, ce serait comme s’ils avaient gagné. Peut-être qu’un jour, ce sera à mon tour de marcher parmi les rosiers et de sourire... Mais ce temps n’est pas encore arrivé.

Elle espérait qu’il comprenne. Comment ? Mais, depuis quand se souciait-elle des pensées des autres ? Oui bon, c’était la première fois que quelqu’un lui montrait de l’appréciation. Bien sûr, la déesse avait toujours eu Srahad à ses côtés, mais ce n’était pas pareil. Lui, il ne faisait que suivre ses ordres, avec son aura froide et sans pitié. Tandis qu’Orion... Nubia secoua légèrement la tête.

- Ne me crois pas craintive. Au contraire, je dois accumuler mes forces pour rendre la pareille à tes maîtres. Je ne suis pas du genre à fuir... Ce n’est tout simplement pas encore mon heure.

Surtout que, si elle n’avait même pas été capable de le battre, lui, de quoi aurait-elle l’air devant tous les dieux du Panthéon ? Mais non, elle n’était pas faible. Simplement pas tout à fait prête. La vengeance prenait du temps à préparer. Au moins, ça vaudrait sans doute le coup. Puis, ses yeux souillés des pires cauchemars qu’un être puisse vivre ne saurait sans doute pas apprécier à sa juste valeur la beauté réelle du monde extérieur.

- Tu sais... Comme la rose, je finirais par faner si quelqu’un me décrochait de terre. En d’autres mots, tu ne peux pas détourner mon destin. De toute façon, je suis peut-être déjà « fanée ».

Nubia haussa légèrement les épaules tout en jouant avec la tige de la fleur avec ses doigts. Une épine piqua son doigt, ne lui causant pas pour autant de douleur. Après tout, elle avait vécu des choses bien pires. Ce fut une simple gouttelette de sang, presque invisible qui s’échappa de son doigt. Mais bon, elle n’en fit rien et continua plutôt de jouer distraitement avec le végétal.

- Comme la rose qui ne s’est pas encore totalement épanouie, je ne suis pas encore totalement préparée à faire face au combat de mon existence, commenta-t-elle dans un murmure.

Oui bon, il devait avoir comprit. Mais elle ne pouvait s’empêcher d’être fascinée par une si petite chose, si simple mais si complexe. En cessant son admiration soudaine pour la petite fleur, Nubia reposa son regard de glace sur l’ange.

- J’espère ne pas t’avoir désappointée.

En effet, avec cette réponse plutôt claire, il était fort possible qu’il sombre de nouveau dans la tristesse. Était-ce normal que le pitoyable sort de la déesse l’attriste plus qu’elle-même ? La question était à se poser. Justement, celle-ci observait maintenant la végétation plutôt colorée et le ruisseau qui s’écoulait doucement derrière eux. Maintenant que le paysage était si enchanteur, ce n’était pas ici qu’elle serait le plus discrète. Mais bon, après tout Orion n’avait fait cela que dans le but de la tenter. D'après ce que la jeune femme en croyait, bien entendu. Malgré le fait qu'il lui avait bien montré qu'il était digne de confiance... Elle avait bien du mal à raisonner, pour l'instant.

Sans trops comprendre se qui se passait au même moment, Orion ne fesais qu'écouter les mots qui sortait de la bouche de la déesse.Les bras croisés, Les deux célestes qui s'étaient matérialisés un peux plus loin vers les plaines d'Helia se regardait l'un l'autre.Orion restait bouche bé, il ne savais pas pourquoi, mais quand il voyait Nubia, il sentait un torrent d'émotions parcourrir son jeune corps.La déesse continua de lui relater pourquoi tous ces désirs était si inaccesibles, pourquoi tout ces rêves n'était que mensonges et impossibilitée.Tout ces mots sombres qui continuait de tourmenter l'esprit de Nubia commencait vraiment à avoir un effet atroce sur Orion qui ressentait en ce moment un pieux s'enfoncer dans son coeur.Il ne savais pas pourquoi le destin de la déesse était si important à ces yeux, mais il sentait en elle à la foie la tristesse qu'elle avais due supporter toute sa vie ...S'était en fait très difficile pour lui d'interpretter les émotions d'une personne qui avais tant souffert.Inconciemment, il se rapprocha de plus en plus de la déesse, qui, contrairement a se qu'il pensais, ne recula pas.
-Je sais que c'est difficile à croire pour toi, mais ton destin est la chose qui me préoccupe le plus en ce moment, c'est comme si...J'était...Comment dire, lié à toi..?Souffla-t-il finalement.
La belle déesse continuait de lui raconter des détails de son châtiment, de ces rêves brisés et de se qu'elle désirait.''Un jour ce sera mon tour de sourrire dans les champs de fleures'', Orion le savais, mais il attendait ce jour avec impatience.Tout a coup, il sentit autre chose naître en lui, quelque chose qu'il n'avais jamais sentit avant.Il ne savais pas pourquoi, mais il souriait et sentait un grande sensation de bien être interrieur, que cela signifiait-il?Il ne le savais pas vraiment, mais sa importait peux pour l'instant.
-Mais non, ne dite pas cela, vous n'aites pas un personne malsaine, c'est la faute de cette endroit et d'une trop grande privation des plaisirs et des rayons du soleil qui vous fais autant souffrir, ce grand vide interrieur vous tourmente et c'est pourquoi nous devons le remplir, et penser les blessures de votre coeur qui souffre, malgré la froideur dont il est prisonier... Les deux individus était a moin de deux mêtres de distance, sans trop savoir pourquoi, Orion pris les mains de la déesse, et lui transmis tout l'amour et la chaleur qui les entourrait.Le contact de ces mains gelés contre les siennes le fis légerement rougir, mais que cela signifiait-il, ressentait-elle la même chose que lui en ce moment même?Il posa une foie de plus ces yeux sur elle, il ne savais pas si elle fesais la même chose, étant donné que Nubia ne possédait pas d'iris, mais il recommenca a lui parler
-Je ne doute pas de vous, je sais que vous ne fuirez pas.Je veux seulement m'assurer de votre bien être, je crois que nous pouvons tous bénéficier d'une seconde chance, et je crois, malgré se que vous me disez, que si nos chemins se sont recroisés, il sagit d'une opportunitée de réconcilier vos soucis avec le ciel.Et si vous pensez que vous avez...Disons, perdu ce conflit, détrompez vous, car si il vous pardonnent, ils sont tout aussis bon que vous, si vous accepter de prendre le rôle qui vous a été si longtemps privé.Il contempla la lueure du soleil se reflétant sur l'eau écarlate, puis il replaca une mèche de ces cheveux qui avais doucement été déplacer par le vent, et sans trops savoir pourquoi,
-Si vous aitiez une rose, vous seriez surement la plus belle que je n'ai jamais vu...La complimenta-t-il.
L'ange s'approcha ensuite de la déesse et déposa le premier baiser qu'il n'avais jamais donner a quelqu'un sur ces froides lèvres.Que lui arrivait-il?Il ne comprennait pas trop se qu'il ressentait, mais il se sentait bien et libre.Puis, il recula doucement tout en ouvrant les yeux, ne sachant pas comment réagirait sa belle.Ces joux se tinterent de rouge et timidement il regarda au sol, craignant que le geste qu'il vennait d'effectuer n'ai mise en colère la déesse au cheveux immaculés...

Dans ce décor inconnu et magique, la déesse était là, face à l’ange, racontant toutes sortes de raisons pour lesquelles elle ne pourrait pas tout de suite être récompensée. Oui, autant cela pouvait paraître stupide, Nubia ne désirait pas se pavaner dans les plus beaux coins du monde, insouciante et imprudente. Même si elle était persuadée d’être plus puissante que les dieux qui lui avaient gâché la vie, elle ne voulait pas arriver à l’improviste dans leur monde... Pas tout de suite. Alors qu’elle se taisait finalement, elle sentait quelque chose peser sur eux. Quelque chose de lourd, écrasant. En fait, cela émanait d’Orion. La jeune femme le sonda aussi facilement qu’elle respirait et reconnut encore une fois ce sentiment de désolation. L’avait-elle blessé à ce point avec ses paroles ? Tout ce temps, elle ne remarquait pas vraiment le regard que lui portait l’ange. Ce regard chargé de consternation, de compassion, mais surtout, de compréhension.

Il avança. Elle ne broncha pas. Elle avait l’impression qu’il allait s’écrouler en larmes devant ses yeux. Mais, impassible elle restait. Par contre, au lieu de se laisser emporter par ses émotions, il lança une phrase, une seule... Qui eu pourtant un plus grand effet chez notre déesse. Il était à ce point concerné ? Lié... C’était un bien grand terme. Malgré la surprise qui surgit dans son esprit, Nubia ne le laissa pas paraître. Cependant, cela ne sembla pas arrêter pour autant le jeune homme. Au contraire, il continua en lui assurant qu’elle n’était pas malsaine. Peut-être avait-il raison, après tout... Elle l’était devenue au fil du temps, mais une partie au fin fond de son être continuait de souffrir. Étrangement, elle ne voulait pas se l’avouer. Sans répondre quoi que ce soit, Nubia se laissa faire lorsqu’Orion prit doucement ses mains dans les siennes. Quelque chose d’étrange la traversa un instant, mais sans plus. La déesse déchue baissa la tête vers ses mains qui étaient tenues par celles de l’ange. Ses yeux blancs se dirigèrent plutôt en direction du visage de celui-ci. Ses joues avaient une légère teinte rosée. Nubia, quant à elle, semblait toujours sans expression. Pourtant, elle ne tenta pas de se défaire des mains d’Orion. Elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal. Elle le sentait.

La déesse l’écouta attentivement.

- Mon... rôle ?

C’est d’une voix plus innocente qu’autre chose qu’elle s’intrigua. Cela faisait changement du ton froid qu’elle prenait la plupart du temps. En fait, elle se demandait... Restait-il une place pour elle dans la société céleste ? Elle en doutait fort. En poussant un soupir intérieur, Nubia ferma les yeux.

- Ce n’est pas une question qu’ils me pardonnent... C’est moi, qui ne peux les pardonner. Que veux-tu, je suis bien rancunière...

Un sourire en coin lui apparut. Toutes ces tentatives de la ramener avec lui la faisait bien rire. Il voulait tant son bien-être... Lui au moins, il n’était pas rancunier. Mais même une déesse ne pouvait être parfaite. Nubia se demandait toujours pourquoi il était si concerné. L’histoire des « liens » ne lui disait rien de plus. Peut-être qu’il avait déjà vécu quelque chose d’aussi horrible qu’elle dans le passé mais qu’elle l’ignorait ? Non, elle savait tout. D’un simple toucher, tous les secrets lui étaient révélés. Alors, pourquoi... ?

Le vent continuait de jouer distraitement avec ses cheveux blancs comme la neige, les déplaçant légèrement. Nubia, elle, s’en fichait. Mais c’est alors qu’Orion leva sa main et, d’un geste délicat, replaça une de ses mèches rebelles. La déesse haussa les sourcils, surprise de cette attitude. Maintenant, seul le bruit d’un paradis inexistant résonnait dans sa tête. La rivière qui coulait tout autour d’eux, comme un fil infini qui les enveloppait. Les feuilles des arbres s’entremêlaient dans un doux bruissement, et les fleurs de mélodieuses teintes multicolores perdaient leurs pétales dans la brise enchanteresse. Pour ajouter à cet instant irréel, la voix d’Orion se fit entendre tel le murmure du vent qui caressait ses oreilles. Ce qu’il dit à Nubia lui fit faire un bond intérieur. Mais ce n’était rien comparé à ce qui s’en suivrait.

Elle le vit s’approcher davantage. Ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre... Les yeux grands ouverts, elle se surprit à se sentir rougir. Qu’est-ce que... ? La distance entre eux diminua. Le temps sembla s’arrêter au moment où leurs lèvres s’effleurèrent. Plus rien ne se passait autour d’eux. Seulement ce doux et délicat toucher, ce geste interdit. Ses paupières se fermèrent lentement. Un frisson parcourut son être si fragile en cet instant. Quelle était cette sensation inconnue ? Du mépris, de la faiblesse, de la joie, de la tristesse ? Elle n’aurait su le dire. En fait, elle ne pensait plus.

Leur baiser prit finalement fin. Cet instant lui avait semblé une éternité, mais aussi une fraction de seconde. Ses yeux étaient toujours fermés. Elle ne voulait pas les rouvrir. Sinon, son regard croiserait une fois de plus le monde cruel qui l’attendait, ce monde ou tout était trop réel. Pourquoi fuyait-elle ? Nubia rouvrit les yeux. Cette fois, ce n’était pas son regard de déesse déchue qui observait le monde; c’était celui d’une jeune fille perdue. Orion semblait tout aussi troublé par ce qu’il venait de faire. Était-il simplement au courant de la teneur de ce geste ? La déesse restait immobile. Elle baissa un instant les yeux, puis les remonta, puis les rebaissa une fois de plus sur le sol.

Qui aurait pu penser...

Elle ne savait pas si elle avait froid, si elle avait chaud. Elle ne savait pas si elle était gênée, vexée. Ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne savait pas. Un grand silence s’installa. Il était un des leur, mais pourtant... Il l’aimait. Cette fois-ci, pas besoin de sonder son coeur pour voir qu’il ferait tout pour elle. Même le plus interdit.

« Pourquoi te laisse-tu faire ? »

- ...

« ... L’aimerais-tu ? »

L’amour... Ce sentiment qui rendait même le plus fort des guerriers chétif. Nubia ne l’avait jamais ressenti. Pas dans ses souvenirs, du moins. Pourtant, ce que ce baiser avait éveillé en elle...

« Je... je... »

Ses pensées étaient si floues. Ce qu’elle ressentait à l’intérieur ressemblait à une souffrance silencieuse, comme si elle mourrait en dedans. Ses yeux ne savaient plus où regarder. La jeune femme n’avait aucune idée de ce qui était en train de lui arriver. Son coeur se serra. Nubia recula d’un pas, les yeux rivés sur le sol. Tête baissée, ses cheveux tombèrent devant son beau visage dévasté par la peur de l’inconnu.

« Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi tout cela... ? Non... »

Elle se mordilla la lèvre inférieure. Pourtant, quelqu’un l’aimait, quelqu’un voulait la protéger, quelqu’un tenait à elle. Mais cela lui apportait plus de douleur que de bonheur. Elle ne serait jamais digne de rendre ce sentiment nommé amour, à qui que ce soit. Elle ne devait pas s’égarer de son chemin... Ce chemin sinueux qu’elle s’était tracé. Laisserait-elle toute cette vie qui aurait pu être belle de côté, simplement par choix de destin ? Ses poings se serrèrent.

- Pourquoi... Que veux-tu de moi ?!

La déesse releva la tête. Son regard était voilé d’incompréhension, de consternation. Sa voix avait résonnée comme une douloureuse flèche que l’on aurait plantée dans son coeur. Son coeur de pierre... Était-ce un péché, aimer ? En se mordant davantage la lèvre inférieure, Nubia s’élança soudainement sur Orion. Son élan n’avait pas été assez fort pour les précipiter par terre, mais là n’était pas son but. Elle assena un coup de poing contre le torse de l’ange, un coup plutôt faible et incertain. Un picotement se fit sentir dans ses yeux vides. Non, elle n’allait tout de même pas céder à cette marque de faiblesse !

- Pourquoi me fais-tu subir tout cela ?!

Les larmes montèrent à ses yeux. Sa réaction n’était sûrement pas celle espérée par Orion, mais elle s’en contrefichait. Maintenant, la déesse avait du mal à déchiffrer ses propres sentiments... Ses sentiments qu’elle faisait tout pour ne pas avoir. Elle avait pourtant perdu le contrôle, mais elle continuait de se battre contre la tristesse qui l’envahissait. Elle aurait dû être heureuse ! Alors pourquoi ? Elle ne savait pas.

« Suis-je... faible ? »

Nubia desserra légèrement les poings et se laissa tomber à genoux. Il lui semblait avoir vécu plusieurs choses aujourd’hui... Ce cauchemar finirait-il un jour ? Lorsqu’elle était avec lui, tout semblait s’écrouler dans son monde. Ce même monde bâti de débris et de pierres. Celui qui détenait son coeur prisonnier. Tête baissée, la divinité s’était calmée. En tout cas, c’est ce qui semblait. Mais elle était toujours aussi agitée à l’intérieur. Ses larmes étaient toujours dans ses yeux, mais elle était incapable de les laisser s’échapper.

Nubia était née fière et intelligente. Elle avait grandi forte et sûre. Aujourd’hui, tout cela jouait contre elle et sa volonté. Si elle se laissait aimer, elle ne pourrait pas accomplir son but. Elle deviendrait faible et laisserait tomber sa garde. D’un autre côté, résister à ses sentiments lui faisait si mal... Pour l’instant, il ne lui restait plus rien à faire. Rester là, silencieuse et immobile était tout ce qu’elle était capable de faire en ce moment d’incertitude.

Petit a petit Orion voyais de nouvelles questions dans les yeux de Nubia, Mais se qu'il comprennais en suivant le cours de ses pensées, c'est qu'elle n'était pas sur de se qu'elle resentaitpour lui.Aussitôt les ailes de l'Archanges se rabattirent sur son dos,fixant le sol, déséspéré.Il avais envie de pleurer, mais il se retenu.Tentant tant bien que mal de ne pas laisser paraître se qu'uil ressentait.Il continuait d'imaginer tout le bonheur qu'ils auraient pu vivres ensembles pour le reste de leurs vies.''Ne perd pas espoir, le temps est le meilleur moyen d'adaptation, toute ces émotions nouvelles pourrait la perturbée''Pensa-t-il, dessidé a ne pas trops la brusqué.
-Nubia,Il n'eut même pas le temps de finir se qu'il avais a dire, que la déesse lui sauta dessus, persuadé qu'elle avais sentit quelque chose de nouveau naître dans son coeur, il l'accueilli a bras ouverts, mais il sentit aussitôt une douleure dans son ventre , il eu un mouvement de recul et posa un genoux en terre. Pris a une grande déception, l'ange sentit tout son être s'effondrer, mais il continuait de garder espoir malgré tout.L'amour qu'il sentait naître en lui était plus fort que tout, il serais prêt a faire les plus grand sacrifices pour l'être qu'il chérissait le plus.
Vous n'aites pas faible,Dit-il en reprenant sa respiration,Vous aites seulement intelligente, toute personne intelligente peut ressentire se que son coeur lui transmet, je crois que toute ces émotions nouvelles vous perturbent, et c'est normal pour une aussis belle déesse que vous, qui fut si longtemps privés de l'amour de vos pairs spirituels, de vos parents et des amis que vous aviez avant le tragique accident qui vous a ainsi transformé...Je peux comprendre que peut-être votre coeur ne ressent pas la même chose que le mien, mais ressentir les sentiment n'est pas une faiblesse, mais une marque de sagesse et d'intelligence...Laissez votre coeur parler, comme vous le faites si bien avec moi, laissez ressortir tout vos tracas, tous vos soucis, je serais une oreille attentive, un regard protecteur, un sourrire rassurant, les bras qui serons toujours ouverts pour vous accueillir dans le besoin, l'épaule qui supportera les larmes qui s'échapperont de vos yeux immaculés, la main qui vous fera sortir du gouffre d'où vous aites si loin tombée, l'aile qui vous protègera de ceux qui vous veulent du mal.sur de se qu'il vennais de dire, Orion éspérait plus que tout une réaction, peut-être aurait-il finalement réussis a toucher le coeur de sa belle, si s'était le cas, il serais sans aucun doute le plus heureux des hommes.

Boum. Boum.

« Qu’y a-t-il ? »

Boum. Boum.

« Tu ressens quelque chose... d’humain ? »

Boum.

« Tu perds contrôle... »

« Que vas-tu faire? »

« Aller...

Boum.

... ouvre les yeux. »

Nubia se tenait sur le sol, tête baissée, silencieuse. Elle se sentait trembler légèrement, comme si elle avait peur. Mais, peur de quoi ? Ses doigts étaient crispés au sol, comme si elle était prisonnière de son propre corps. Elle se sentait pleine de regrets... Elle ne regrettait pourtant pas de lui avoir ainsi crié après, ou même d’avoir voulu le frapper. Non, elle regrettait d’être si... si enfermée. Même si son corps était intact, la déesse ressentait une douleur aigue qui parcourait chaque parcelle de sa peau blanchâtre. Ses yeux sans iris fixaient inlassablement le sol, puisque de toute façon elle n’avait pas le courage de les relever. Nubia ne voulait même pas essayer de sonder l’ange. Ce qu’elle y verrait la mettrait sans doute encore plus à terre... Malgré le fait qu’elle ne pouvait sans doute pas se trouver plus bas qu’en ce moment.

Le temps restait suspendu. Le paysage féérique qui les entourait tous les deux, ce monde que seuls eux pouvaient approcher de leurs yeux était si éblouissant... La nature semblait si calme, même en présence de cette rafale d’émotions qui s’enchaînaient dans leurs esprits tourmentés. Oui, tout était trop beau pour faire partie du monde réel. C’est alors que, les arbres portant tout à l’heure fièrement la verdure de leur dense feuillage perdirent de l’éclat. Les branches flétrissaient à vue d’oeil, alors que l’herbe séchait pour ne devenir que terre grisâtre. Le ciel flamboyant de teintes bleutés se couvrait graduellement de nuages qui donnaient maintenant une allure terne, sans vie, à cet endroit tout à l’heure magique. Pour finir le tout, la pluie déversa ses pleurs sur ce monde impossible. Comment tout cela était-il arrivé ? Nubia, sans s’en rendre vraiment compte, avait laissé aller ses pouvoirs au point de changer le point de vue d’Orion pour le sien.

En laissant la pluie s’affaisser sur son corps tremblant, la jeune femme entendit la voix douce et inébranlable de l’ange. Au travers de ses paroles, il la couvrait de louanges. Qu’elle était intelligente, belle... Qu’elle n’était pas faible. Comment pouvait-il dire cela alors qu’en ce moment même elle se trouvait agenouillée sur le sol détrempé, sans même pouvoir lever le regard ? Mais elle ne parla pas pour autant. Les mots comme les larmes refusaient de sortir. Alors, impuissante, la déesse ne put qu’écouter sa voix à lui, au milieu de l’averse qu’elle avait créée. Son discours fut aussi léger qu’une plume, mais à la fois aussi lourd que le poids qui pesait présentement sur les épaules de la divinité. Et tout ce temps, elle n’avait pas bronché. Orion se sacrifierait pour elle s’il le fallait, elle le savait désormais. Mais le méritait-elle vraiment ? La tête baissée, ses cheveux humides plaqués pitoyablement sur son visage, Nubia sentait toujours les larmes qui s’accrochaient à ses cils mais qui ne tombaient pas.

« Tout ce qu’il dit... Il le pense, mais... »

Le silence qui s’était inévitablement installé à la suite de ce que l’ange avait dit fut brisé par cette voix incertaine et faible qu’était en ce moment celle de la déesse.

- Avec toi, je... Je peux m’exprimer, tu as raison... Mais avec toi... Je ne suis pas celle que je connais.

On aurait pu dire que ces paroles venait de la bouche de quelqu’un de déchiré, quelqu’un d’abattu... Mais jamais de la bouche à Nubia. Cette femme qu’on disait à première vue méprisante et cruelle alors que l’on ne la connaissait aucunement. En fait, c’était cette femme-là qu’elle connaissait le plus. À force de se cacher derrière ce masque afin de se protéger du monde extérieur, elle était devenue cette personne. Ni le sourire sincère, ni la larme de joie elle ne connaissait. Pas même l’amour... Ses tremblements cessèrent et ses doigts décrispèrent. Mais le sourire ne lui revint pas. Nubia sentit tout à coup une lueur de courage qui la poussa à lever les yeux plus haut que le sol humide. Puis, ses jambes reçurent assez de force pour lui permettre de se remettre debout, même dans une lenteur incroyable. En ce moment, à cette seconde même, il aurait été difficile de nommer cette jeune femme en tant que « déesse déchue »... Sa robe collée contre sa peau comme sa chevelure, les gouttelettes de pluie qui perlaient sur ses cils et son regard vide mais oh, comment sombre lui donnait plus l’air d’une fille dont la raison d’exister venait de prendre fin.

Une vision prit part dans sa tête. La vision de quelqu’un qui n’était nulle autre qu’elle-même. Il y avait son corps, baigné de lumière... Une scène qui n’avait jamais eu lieu dans sa mémoire. Même si le tout était flou, il y avait ce sourire qui étirait ses lèvres... Une personne qui n’avait jamais existé dans ses souvenirs. Et présentement, Nubia ne savait pas comment réagir à toutes les promesses de l’homme qui se tenait devant elle. Ses yeux blancs se posèrent dans ceux bleutés d’Orion.

- Laisse-moi tomber.

C’était plus un ordre délicat qu’une proposition innocente. Étrangement, malgré la portée de cette demande, le ton de voix de la déesse se voulait moins déchiré. Le silence entre les deux célestes était seulement rompu du baiser de la pluie qui continuait malgré tout à tomber des cieux brumeux. Nubia savait que malgré son désir, l’ange, lui, ne se laisserait pas aussi facilement abattre. Pourtant, tout serait tellement plus simple si chacun d’eux retournait à son propre rôle... Le jeune homme en tant que fier protecteur du Panthéon et la divinité déchue en tant que vilaine mal comprise... Oui, ce serait tellement mieux. Et tout ça pour la simple raison qu’elle avait du mal à accepter tous ces changements qui se produisaient aujourd’hui. Jamais elle n’aurait dû sortir, ce jour-là... Ainsi, jamais elle ne l’aurait connu. Mais, si c’était leur destin de s’être rencontré ? Bof, il valait mieux ne pas entrer dans les histoires de destinées, c’était beaucoup trop compliqué.

- ... Si tu restes avec moi, ta réputation au Panthéon se verra bien ébranlée, déclara la déesse.

Maintenant, Nubia faisait de son mieux pour rester calme. Pourtant, la douleur qu’elle ressentait n’était pas totalement disparue. Évidemment, elle doutait que cette histoire de réputation ne puisse le faire changer d’avis à son égard. Mais elle-même ne savait plus que faire, que dire, que penser. Voulait-elle de cet amour ? De cette compassion ? Orion vouait son amour pour elle, mais que penseraient les autres dieux ? Ce n’est certainement pas sa mère, la Créatrice, qui accepterait ces sentiments. Et au final, la déesse dont les joues étaient baignées d’eau - sans doute n’était-ce que la pluie... - terminerait sa vie toujours aussi souffrante. Ou bien ils la tueraient avant. Tout compte fait, elle ne savait pas s’il était préférable de continuer à errer en cachette dans la douleur ou de mourir avec certitude à cause que quelqu’un voulait l’avoir à ses côtés... Rien n’était clair dans sa tête, et elle commençait à en avoir sérieusement marre.

« Quand pourrais-je être certaine de ce que je veux réellement ? Pourquoi n’ai-je pas une existence plus simple ? » songea-t-elle cette fois-ci sans même penser à protéger ses pensées de l’ange.

En baissant le regard, Nubia fit un pas vers l’arrière. Puis, dans l’averse que son coeur indécis avait enclenché, sa voix retentit une fois de plus.

- Il serait préférable que nous séparions nos chemins une fois de plus... Ange.

Son ton légèrement froid s’accentua au dernier mot prononcé. En fait, au fond d’elle, la déesse ne désirait pas être aussi froide... Néanmoins, elle ne voulait pas s’attacher au jeune homme. L’aimait-elle ? Ça, personne n’aurait su le dire. Mais elle avait peur de s’attacher, elle ne voulait pas souffrir davantage. Et ça, Nubia savait qu’elle ne pourrait pas le lui faire comprendre.

- Repart de ton côté, et moi... , elle marqua une courte pause avant de poursuivre, je sais ce que j’ai à faire. Vas-t-en et, si tu le peux, oublie-moi.

Elle était bien consciente qu’elle tournait en ce moment le fer dans la plaie, mais c’était la seule solution à laquelle elle pouvait s’abandonner... Pour leur bien.

Tout autour des deux célèstes, les feuilles des arbres colorés perdaient leurs feuillages, laissant le vent les balailleur dans un ruisseau qui quittait son lit.Des nuages sombres avais tôt fais de remplacer le ciel clair pour ne laisser qu'un paysage terne, vide, et sans vie.Les ruines qui se mourraient de vieillaisse réapparurent, laissant derrière elles le décors fantastique d'une terre qui n'était plus la même.Un mince brouillard commenca a s'intégrer de façon subtile a l'entourage des deux personnages divins, suivi d'une pluie.La déesse recommença a sombrer dans ses tourments, à se reprocher toutes les erreures de son passé qui la hantait depuis beaucoup trops longtemps.Orion aurait telement aimer pouvoir retirer ce si grand fardeaux qui reposait sur les épaules menues de la déesse au cheveux immaculés, mais l'on ne peut changer la passé...''Avec toi je ne suis pas celle que je connais''.Umh;
-Alors si vous n'aites pas celle que vous connaissez, soyez celle que vous pourriez devenir.Votre passé n'a aucune importance à mes yeux, tout se qui compte pour moi c'est tout le bonheur dont tu as été privé si longtemps qui pourrait enfin t'ouvrir les yeux sur un monde qui n'a pas de frontière, pas de tristesse, et pas de misère...Lui dit-il en levant les yeux qui fixait le sol depuis un bon bout de temps.Nubia protesta une foie de plus.''Laisse moi tomber sa n'en vaux pas la peine...'' '' Ta réputation au panthéon sera ébranllé...'' ''Comment être sur de se que je veux...''Tout ces mots, toutes ces pensées négatives qui devrait miner le moral d'Orion n'avaient aucun effet sur lui,Il ne connaissait pas la douleur, car lorsqu'il l'eu ressentit, il n'y avais jamais prêter attention.Si seulement celle qu'il aimait pouvait croire la même chose...
-Nubia,Je ne peux te laisser tomber, car tu tombe je tomberais avec toi, si je t'abandonne, j'abandonnerais l'amour comme j'abandonne la douleur que je vois dans tes yeux,Quand à ma réputation,Si tu savais a quel point sa m'est égal de sacrifier des sciècles de travail pour une étérnitée de bonheur...Et de toute fasson, l'amour n'a pas de raison d'être jugée, car si tu ressent la même chose que moi, tu comprenderais à quel point l'amour est un lien puissant. Lui fit-il savoir en toute franchise.Les paroles d'Orion était sincères, et même si Nubia cherchais à savoir le fond se sa pensée, elle découvrirait qu'un coeur qui bat plus fort que le plus violent des tremblements de terre.La déesse semblait bouleversée par toutes ces émotions, tout se qui avais été dit.Pendant un bref instant, Orion cru que la déesse allais fondre en larme, mais au contraire, elle essaya de mettre fin a leurs discussion et lui tourna le dos.''Laisse moi partir, sa sera mieux pour nous deux...''Pourquoi pensait-elle cela, était-elle sur de se qu'elle désirait?
-Nubia, Attend.Je n'ai qu'une seule chose a te demander.Es-tu sur de se que tu veux?Crois-tu que nous sommes déstinés?Es-tu prête à faire face à ton destin dans le bien ou dans le mal?Et y arriveras-tu seule?Peut-être qu'après tout, je ne suis pas celui que ton coeur fais battre... Soudain, Orion commençais à sentir une nouvelles chose, qu'il n'avais vraiment Jamais ressentit.C'est comme si l'ont vennais de lui planter un poignard en pleine poitrine.Comme si la structure de tout ces éspoirs vennait de s'écrouler.Ces cheveux blonds s'écrasairent sur son crâne à cause des gouttes qui tombait du ciel.Il Déploya ces ailes afin de les protéger de la pluie.Mais sans vraiment le savoir, son optimisme habituel se dégradait, non pas a cause de se que disait Nubia, Mais peut-être a cause de faux espoirs...

Et la voilà de nouveau... Cette chose que tous tentaient de fuir toute leur vie, mais qui les rattrapait toujours pour les plonger dans une profonde torture.
La réalité. Cette réalité douloureuse, cruelle, sombre. Personne ne pouvait s’en sortir. Chaque fois que quelqu’un trouvait enfin le point de lumière qui menait à un échappatoire sûr, il se vouait n’être qu’une illusion... Un songe qui passait par là, distribuant délibérément de faux espoirs. Et pourtant, tout le monde s’y accrochait désespérément, à cette ficelle qui s’effilochait au moindre toucher.

En ce moment, il était évident que l’ange si dévoué à sa belle tenait ce même fil entre ses doigts incertains. Et Nubia, de son côté, se trouvait à tenir la lame qui servirait à accélérer le douloureux processus. Elle en était parfaitement consciente. Mais cette fois-ci, les larmes avaient disparu, tout comme la douleur insupportable qui lui tiraillait l’intérieur un peu plus tôt. Les seules traces de cet instant s'étaient envolées avec la brise qui reflétait tout à l'heure son état psychologique. Et maintenant, chaque parole prononcée, chaque geste posé était réfléchit. Même si c'en était ainsi depuis le début... La déesse écouta le jeune homme d'une oreille attentive, mais si cela paraissait plus ou moins. Il se battait non seulement pour acquérir son coeur de pierre, mais il semblait aussi être en combat avec quelque chose d'invisible. Quelque chose que Nubia ne pouvait pas voir, ni sentir. Comme si Orion voulait à tout prix se convaincre qu'elle l'aimait, qu'elle désirait autant que lui passer l'éternité en sa compagnie. Mais, en retour, elle ne disait rien. Des mots auraient été de trop.

L'ange lui proposa d'être "celle qu'elle pourrait devenir". N'était-il pas follement amoureux de la femme qui se tenait devant lui ? Alors, pourquoi lui demander d'être quelqu'un d'autre qui n'était pas elle ? Peut-être aussi qu'il aimait profondément celle qui était trop douce, trop compréhensive, trop humaine. Celle avec qui il avait passé un bon moment déjà. Mais pas celle avec qui il s'était battu, alors qu'elle revendiquait sa liberté. Si c'était le cas... Il n'avait plus rien à faire ici. Nubia avait jadis été quelqu'un, puis était devenue quelqu'un d'autre par la suite. Le passé forgeait la personnalité, disait-on... Et bien dans ce cas-ci, c'était la vérité. Le visage impassible, toujours tournée dos à Orion, la divinité écoutait ce dernier sans broncher. Ses promesses étaient bien touchantes, mais plutôt irréalistes à ses yeux. Les dieux étaient bien trop rancuniers pour laisser entrer dans leur royaume une personne qui leur avait autrefois posée problème. Puis, pour eux, une créature de plus ou de moins, ça ne faisait pas grand différence. Donc, en acceptant de changer et de rester aux côtés de l'ange, Nubia devrait non seulement continuer à fuir un destin inévitable, mais elle serait encore plus facile à repérer avec un autre être céleste - qui était le fils de la chef, en plus. D'un côté ou d'un autre, c'était les Abysses qui l'attendaient. Juste à y penser, cela la fit serrer les poings.

« Ni songe pas. C'est du passé... »

Et voilà qu'elle se contredisait. Ses doigts se décrispèrent et la déesse eut un sourire en coin. Trop compliquée à comprendre, comme toujours. Voilà ce qu'elle était vraiment. Si elle-même avait peine à déchiffrer ses pensées, comment pourrait-elle les faire savoir au jeune homme qui continuait d'appeler désespérément son coeur ? Non, elle devait y songer. Si elle n'avait jamais pensé à la souffrance éprouvée lorsqu'elle se trouvait dans cet affreux gouffre, ou bien à son désir de se faire entendre par le monde entier, jamais elle ne serait là, en ce moment. Cette jeune femme se trouverait encore en train de pourrir dans ce trou abyssal, alors que maintenant, elle avait la chance de respirer de l'air véritable et de sentir la vie frémir sur sa peau. Alors que ces pensées tournaient dans sa tête, Orion reprit de plus belle. Cette fois, c'était de sa fidélité et de la signification de l'amour dont il faisait part. Ne pouvant plus entendre tout ce babillage sur les sentiments qu'elle repoussait depuis si longtemps, Nubia fit quelques pas vers l'avant avec en tête la ferme intention de partir d'ici.

"Nubia, attends..."

Elle s'arrêta une fois de plus. Cependant, même si son expression resta la même, à l'intérieur, Nubia fut légèrement surprise. Ce que l'ange lui disait maintenant n'était plus ce qu'il lui disait tout à l'heure... En fait, le doute semblait avoir prit le dessus sur son esprit. Elle eut l'impression que les questions qu'il lui posa alors s'adressaient autant à elle qu'à lui. La déesse n'eut même pas besoin de le sonder pour sentir ses émotions devenir de plus en plus négatives. Comme si sa façade innocente s'écroulait tout d'un coup. Cela aurait du attrister la jeune femme, qui était en grande partie à la source de ce soudain désespoir. Par contre, elle ne ressentait aucun remords. Même que, bien cruellement pour le jeune homme, un léger sourire se forma sur ses lèvres. Mais ce n'était pas le genre de sourire qui aurait pu améliorer son apparence piteuse et détrempée... C'était plutôt un petit sourire de victoire personnelle. Elle commençait enfin à lui faire lâcher prise. Il était impardonnable de se délecter d'une telle chose... Mais il était aussi vrai que Nubia tentait depuis tout à l'heure de faire comprendre à Orion que l'aimer était impossible. Autant mieux qu'il le sache tout de suite. Mais elle, dans tout cela, que ressentait-elle ? Peut-être qu'elle l'aimait. Peut-être aussi qu'elle ne voulait simplement pas l'aimer. Avec toute cette incertitude, que répondre à l'ange ?

La divinité déchue prit une bouffée de cet air dont elle profitait désormais, puis se tourna à moitié vers l'autre être céleste. Il y avait toujours l'ombre de ce sourire injuste.

- Tu as raison. J'ai décidé ce que je désirais, et maintenant, j'en suis sûre. Mais tu n'es pas celui que j'aime.

Aïe. Nubia ne pouvait nier la sensation qui lui rappelait une lame qu'elle aurait impitoyablement plantée dans le coeur de ce jeune homme. Lui, il l'aimait, il était prêt à sacrifier tout ce qu'il avait pour elle... Et elle, en retour, le repoussait sans pitié. Non, elle ne faisait pas que le repousser, elle attendait qu'il soit rendu par terre pour l'achever. C'était un peu comme cela qu'elle aurait dû se sentir. Mais maintenant, il était trop tard pour reculer...

« ... Et je n'aurai aucuns regrets. »

Elle se détourna, faisant face à la brise qui faisait onduler ses cheveux blancs comme la neige. Personne n'aurait pu douter de son statut de déesse, en ce moment. Nubia n'avait jamais eu à vivre avec ces sentiments compliqués et inexpliquables, mais elle faisait de son mieux. Agissait-elle de façon égoïste ? Peut-être un peu. Après des siècles passés seule à penser à sa propre liberté, comment faire autrement ? Donc, elle ne prit pas la peine de regarder l'expression d'Orion, ou même de deviner ce qu'il ressentait. Puis, sans un mot, sans un geste, elle ferma les yeux sur ce monde désolant pour les rouvrir sur un nouveau, là où la pluie avait cessée, où le ciel demeurait gris mais sans cette colère de tout à l'heure. Le vent, cependant, n'avait pas changé. Il continuait de bercer cet univers sur lequel Nubia avait décidé d'exercer son emprise, celui qui l'abriterait le temps que son coeur se décide à retourner parmi ceux que lui appelait les "siens". Mais lorsqu'elle y remettrait les pieds, ça ne serait sûrement pas pour aller rejoindre cet homme qui s'était éveillé à son amour, mais plutôt pour accomplir son but et sceller cette promesse qu'elle avait jadis faite à sa conscience.
À ce moment, et seulement là, elle pourra être en paix. Mais pas avant. Jamais il ne pourrait comprendre.

Le silence reprenant son rôle, la divinité avança jusqu'à une flaque d'eau formée par le déluge. En y posant son pied nu, elle pencha la tête, la marre lui renvoyant son reflet. L'image de cette femme avec qui elle avait passé une éternité de souffrance sembla la rassurer en quelques sortes. Disons que le changement lui avait un peu fait peur, sur le coup. Les sentiments, l'incompréhension... Non, ce dernier point était faux. Elle n'avait jamais rien comprit. Personne ne lui avait jamais rien expliqué. En se redressant, Nubia leva son regard froid vers le ciel.

- Maintenant, tu n'as plus rien à faire ici.

Peut-être qu'en partant au plus vite, il souffrirait moins... Qui sait, sa mère pourrait sans doute le rassurer qu'il avait fait le bon choix, en délaissant cette vile femme. Ce qu'elle ne saurait pas, c'est que ce n'est pas Orion qui va l'avoir repoussé, mais bien le contraire. Mais bon, tout ça n'était que s'il lui en faisait part, ce qui étonnerait bien Nubia. Puis, elle aussi avait besoin de réfléchir. Le temps n'était pas un problème pour cela, puisqu'elle avait encore l'éternité, mais le plus tôt serait le mieux. Un murmure s'échappa de ses lèvres, comme pour rassurer l'ange, même si elle était certaine qu'il ne l'entendrait pas.

- N'ait crainte, nos chemins se recroiseront un jour... Sois-en convaincu.

La déesse rebaissa la tête, mais cette fois-ci pas de honte ou de tristesse. Seulement une détermination nouvelle qui s'était installée en son être. Peut-être ce désir concernait-il sa vengeance, mais peut-être aussi concernait-il sa hâte de retrouver ces yeux bleus dans un futur prochain... Nubia marcha lentement jusqu'à l'extérieur des ruines, persuadée que lorsqu'elle entrerait dans ce château une seconde fois, elle serait de nouveau seule.

« ...Sois-en convaincu. »

C'était comme si le temps s'était arrêté, comme si plus rien n'existait...La sensation de déséspoir profond du sentiment d'une lame accéré qui vennait de transpercer son coeur devant celle qui était si cher à son âme.Orion avais enfin cru pouvoir comprendre se qu'était l'amour mais sans succès.La pluie continuait de tomber sur les deux personnages divins qui se fixais, mais Nubia bessa la tête, un sourrire en coin.L'ange ne comprennait plus se qu'il se passait autour, en fait, il ne comprennait rien.Il n'écoutait pas se que Nubia pensait de lui, il se persuadais sans cesse qu'au fond, elle l'aimais, mais il s'était finalement trompé.L'optimisme d'Orion se dégrada lentement mais surement, Il n'y croyait pas, s'était...Impossible.Il ne pouvait pas succomber à la tristesse et au déséspoir, mais fallait-il croire qu'un jour il devait faire face à son destin.''C'est du passé,Tu n'es pas celui que j'aime'' avait-elle dit.Il avais l'impression que la déesse vennait tout simplement de lui enlever tout ces rêves et de les déchirers en milles miettes.''Et je n'aurait aucun regret'' se contenta-t-elle de dire...
Il était incapable de prononcer un seul mot, la seul sensation de terreur de se sentir une foie de plus rejeter par l'élue de son coeur le térrifiait.C'est pourquoi il se contenta de ne rien dire.Peut-être que l'amour n'était tout simplement pas quelque chose qu'Orion pourrait vivre.Peut-être que s'était tout simplement...Quelque chose de stupide qui n'existait pas.
-Vous aviez...Raison.J'ai eu tors de croire en quelque chose don je n'ai jamais eu la preuve.J...Je.
Sa gorge se serra, il n'était plus capable de regarder le visage de la déesse sans penser à tout le bonheur qu'ils auraient pu avoir, Nubia choisit seulement de mettre fin à la discution en se retournant et en poursuivant sa route vers les ruines et les décombres du château.La céleste affirma également que leurs route se recroiseront, mais Orion n'était pas sur qu'il en avais vraiment envie, Mais il hésitait à la foie, car, il ne comprennait pas trops se qui se passait en lui, mais se qu'il désirait le plus au monde était découvrir l'amour, et la personne qui lui en avais donner l'envie était également celle qui l'en avais privé.''Tu n'a plus rien à faire ici'', essaiyait-elle de le tourmenter?!Sans poser plus de question, il lui adressa quelques derniers mots;
-Tu dois cependant savoir que si jamais nos routes se recroisent, il n'en sera pas de la même situation,je te souhaite seulement de découvrir le bonheur,car celui qui aura la chance de te tenir dans ces bras sera plus comblé que tous les hommes....
Il se retourna et sans même lui adresser un seul regard, il s'envola.Lorsqu'il rejoin le panthéon, il retourna a ces appartements et se pose des questions sur se qu'il vennait de vivre, sur le destin et sur les sentiments.Rien n'arrive pour rien se dit-il, Il se coucha en éspérant que le lendemain serais une plus belle journée...

[Hrp:Fin mélancolique avec petite musique d'ascenseur triste ='( XD]